"Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens, qui nous empêche d'en inventer un?"

Alice est une belle jeune femme. Bien sûr comme tout le monde avec des qualités et des défauts, mais elle est attachante. Son principal atout ? Elle se veut indépendante et aime avoir ce qu'elle veut, du moins elle donne tout pour l'obtenir quitte à se montrer parfois un peu trop agaçante. Mais derrière ce qui semble être une carapace, car elle n'aime pas laisser ses sentiments, ses doutes prendre le dessus, se cache une jeune femme un peu naïve et surtout sensible. Elle prend beaucoup les choses à cœur, parfois un peu trop, ce qui peut la rendre un peu vulnérable. Quand on la voit, on a plus envie de l'aider que de lui dire non même si elle en vient parfois à être agaçante, mais c'est comme cela que les gens l'aime: persévérante et fière. Même si elle est trop fière pour l'admettre, elle a besoin d'amis qui lui remonte le moral quant elle perd espoir. Mais en définitive, elle se remet toujours en marche, on peut dire que quant elle recule d'un pas face au doute, elle en fait dix après dans un élan de courage et de persévérance. Pour elle, le plus important est de se montrer forte face aux aléas de la vie, quoiqu'il arrive. Sauf peut-être avec le Chapelier, elle se sent en sécurité et sais qu'elle peut se montrer comme elle est vraiment.

Miror, miror
Alice ne passe pas son temps à se regarder dans un miroir mais elle sait qu'elle est belle, du moins elle se contente de dire qu'elle a quelques atoits mais qu'il y a mieux. Brune avec des reflets blonds, de longs cheveux ondulés et une paire d'yeux amande. Oui, on peut dire qu'elle est jolie. De plus, elle n'est pas très grande, 1.57 m pour être exacte...mais elle à un certain caractère donc ne vous fiez pas aux apparences. Plutôt fine de taille, elle sait très bien se mettre en valeurs avec de jolie petites affaires. Elle aime prendre soin d'elle et adore mettre de la crème, et parfois un peu de vernis. En revanche, elle n'est jamais trop maquillée: un peu de mascara et de fard, une touche de fond de teint et l'affaire est réglée. Elle est plutôt naturelle et cela n'en fait que rajouter à son charme. Le rouge à lèvres? Qu'en de très rare occasion, pareil pour ses cheveux qui sont la plupart du temps lâchés. Elle adore la couleur bleue, bleu ciel pour être exacte, cette couleur lui rappelle la première fois qu'elle est allée au pays des merveilles.

Histoire racontée d'un point de vue externe



Ce fut par une de ses belles journées du mois de mai qu'Alice vit le jour. C'était au petit pays, le soleil commençait à apparaître chassant la lune, il y avait de petits nuages tout fins comme de la soie.
La vie était agréable en cette moitié de siècle pour les familles aisées, pas de problème d'argent ni de maladie comme le reste du peuple. C'est ainsi que grandit notre petite Alice, entre les balades dans les bois, les jeux et une éducation stricte à la fois religieuse et intellectuelle. Une enfance paisible et heureuse.


Aujourd'hui, Alice s'ennuyait. Sa sœur lui lit un livre, mais un livre bien triste, en effet il n'a ni image ni dialogue.  « À quoi bon un livre sans images, ni dialogues ? », se demande Alice. Alors Alice ne fait rien, elle n'écoute pas la leçon préférant s'imaginer mille et une histoires. Elle commença à jouer avec Dinah, son petit chat. Mais voilà que soudainement un lapin blanc aux yeux roses vêtu d'une redingote avec une montre à gousset près d'elle en courant. Puis comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, ce tout mignon petit lapin sort une montre de sa poche et s'écrit « Je suis en retard ! En retard ! En retard ! ». Il n'en faut pas plus pour que la grande curiosité d'Alice se mette en marche. Alors, la petite fille, avec son innocence enfantine décide de suivre la lapin. Et puis hop...il disparaît dans son terrier. Mais déjà aventureuse et curieuse, la petite sans plus se poser de question décide de le suivre dans le terrier. Elle s'allonge, commence à se glisser dans ce terrier qui est très étroit puis...Ce fut la chute. "Ahhhhhhh"cria-t-elle de peur. Puis plus rien. C'est la surprise qui l'a fait crier non la chute. En effet, elle ne semble pas trop effrayer pour une petite fille tombée dans un terrier de lapin. Elle n'a qu'une idée en tête: retrouver ce lapin blanc tout mignon.
C'est ainsi qu'elle découvrit un monde étrange...Et un chat...oui oui, un chat qui peut devenir invisible et qui s'amuse à la taquiner! Qu'il est énervant celui-là!

La voilà notre belle Alice dans ce monde plein de surprise et de découvertes Que d'animaux bizarres et d'événements étranges pour une si jeune fille Mais elle n'était pas le moins du monde effrayée, au contraire, elle regardait tout avec émerveillements et curiosité Elle ne pensait pas que peut-être sa famille la cherchait, à comment elle allait sortir de cet endroit et aux dangers qu'elle pourrait rencontrer. Non. Elle voulait juste en découvrir plus. Elle était mature pour son âge.
Soudain, elle vit des lumières et entendit des bruits de fête. Elle s'approcha donc, doucement. Plus elle s'approchait plus cela ressemblait à une vraie fête, il y avait des lumières de partout et une grande table dressée.
Elle aperçut un homme avec un lapin et un loir, elle les regarda chanter, ils semblaient bien s'amuser et c'est ainsi qu'elle rencontra le Chapelier Fou et une certaines passion pour le thé. Elle avait déjà de l'admiration pour lui, et une grande curiosité. C'était surement la personne la plus intrigante qu'elle ait rencontré ici.
Mais malgré tout cela, le Pays des Merveilles n'était pas son monde à elle.

"Qu'on lui coupe la tête" s'écria la Reine de Coeur, Alice s'enfuya alors de la salle du tribunal poursuivi par la Reine qui était devenue folle et sa garde. Alice n'avait jamais couru aussi vite de sa vie, soudain un nuage ou plutôt un brouillard apparu lui montrant une porte. Et c'est ainsi qu'elle put sortir de ce monde.


Alice continua alors sa vie de petite fille, ne parlant à personne de son rêve et petit à petit elle oublia cette histoire. Elle continua sa vie et devient une jeune femme belle et brillante. Partageant sa vie entre l'église, les cours avec son précepteur, les balades avec sa sœur. Sa curiosité s'était calmé depuis sa première visite.
Mais alors qu'elle se baladait, seule, dans le jardin elle vit un objet brillant devant ce qui semblait être un terrier. Enfaite, ce terrier était là aussi loin qu'elle s'en souvienne mais elle n'avait jamais vu de lapin en sortir. Elle s'approcha, et vit l'objet en question; c'était une montre doré fessant un léger tic-tac, étrange pensa-t-elle. Elle se pencha à l'entrée du terrier pour voir s'il y avait quelque chose. Il était bien sombre, alors elle s'avança un peu plus et chuta. Elle ne comprit pas ce qu'il se passait n'ayant aucun souvenir de son premier passage. Après cette chute interminable elle atterrit lourdement au sol. La jeune femme regarda l'endroit d'où elle venait de tomber, impossible de remonter par là.
Elle découvrit alors pour la deuxième fois un monde étrange, partagée entre l'admiration et la rationalité. Un tel endroit ne pouvait exister. Mais le plus étrange c'est que les habitants semblaient la connaitre, comme cet homme un peu fou avec son chapeau. Il lui fessait de grand sourire, l'aidant, la protégeant comme un ami, un frère. Puis, alors qu'ils se baladaient , elle se souvint de lui, de leur première rencontre et de tout en général. Elle se souvint de ses sourires. Ce qu'elle ressentait avec lui était différent, mais la jeune Alice ne savait pas comment se l'expliquer. Mais elle savait qu'elle devait repartir chez elle, aider sa mère et reprendre une vie normale. Elle était triste de laisser ses nouveaux amis qui eux ne pouvaient sortir de ce monde.


Alice revient alors chez elle, et cette fois-ci elle ne put s'empêcher de parler de ce qu'elle avait vécu à sa sœur. Alice n'arrivait plus à arrêter d'en parler et Meredith commença à s'inquiéter. Hors que fait-on à cette époque aux personnes folles, on les enferme sans même chercher à comprendre leur maladie. Alice finit dans une sorte de prison où elle était enfermée toute la journée, elle n'avait personne à qui parler.
Elle y resta quatre ans, quatre longues années. Mais elle ne pouvait s'empêcher de continuer de penser au pays des merveilles. La chapelier lui manquait et maintenant elle savait qu'il avait une place importante dans son cœur et qu'elle ferrait tout afin de le revoir encore une fois.


Il pleuvait en cette journée d'automne en Angleterre, un temps à rester à l'intérieur. Alice avait grandi depuis ces deux voyages au pays des merveilles et sa mauvaise expérience des asiles. Parfois, il lui arrivait de douter. Douter que le pays des merveilles n'existait seulement dans sa tête, qu'il n'y avait pas de gentil lapin blanc qui parle et encore moins d'un homme avec un chapeau qu'elle aimait beaucoup. C'est ce même sentiment, d'amour pourrait-on dire qui lui disait que tout ce qu'elle avait vécu était vrai.
Elle colla son front contre la fenêtre de sa chambre en soupirant. Puis un mouvement blanc traversa le jardin. Elle cru avoir rêver et n'y prêta point attention. Mais cette chose revient et c'est alors qu'elle l'aperçu...Le lapin blanc, son lapin blanc. Il semblait agité et lui fit signe de le rejoindre. Dans un geste de surprise elle se retourna et lui tourna le dos. Non, elle ne devait pas y retourner, elle avait une vie maintenant. Ses parents allait la marier avec un homme de bonne famille, elle allait avoir des enfants et vivre une vie normale comme toute dame respectable du XIXème siècle. Mais l'image du Chapelier arriva dans son esprit, son coeur se mit à battre alors un peu plus fort. Et sans ni même prendre de veste ou de parapluie elle partit en courant rejoindre le lapin blanc.
"Vite vite Alice, s'écria-t-il, le chapelier est en danger, tu dois revenir!" Et sans attendre de réponse il disparut dans le terrier. Qu'elle soit folle ou non, que ce soit un rêve ou la réalité elle ne laisserait pas quelque chose arriver au chapelier. Alors elle fit ce qu'elle avait à faire et se glissa pour la troisième fois dans le terrier.

Tout était calme au Pays des Merveilles, elle ne voyait plus le lapin blanc, il y avait un grand silence comme si tous avaient disparu. Son cœur battait la chamade en arrivant vers la maison du Chapelier, du lapin de Mars et du Loir, mais là encore tout était calme, trop calme. Elle ouvrit le petit portail, la grande table du jardin était vide, il ne restait que quelque tasse de thé froid.
"Chapelier?, appela-t-elle, elle cria son nom un peu plus fort. Avant d'ajouter "Si c'est une blague ce n'est pas drôle", connaissant ses amis et leur folie ils étaient capable de tout et de n'importe quoi, ou bien du pire comme du meilleur. Aucune réponse. Elle entra tout de même dans la maison mais là encore personne. Comme si personne n'avait jamais vécue là, c'était une sensation étrange que de voir cet endroit d'habitude si vivant vide. Elle tomba au sol en pleurant. C'est tout son monde qui s'écroula, qu'allait-elle devenir sans eux, sans ses amis, sans son chapelier fou?
Ou étaient-ils passés? On ne peut faire disparaître des personnes en un claquement de doigt? Peut-être étaient-ils blessés? Voir plus? Non, elle se refusait de penser à cela. Elle se mit alors en quête de tout faire pour les retrouver, Alice leur devait bien ça après tout ce qu'ils avaient fait pour elle dans ce monde.



Elle fit out pour l'appeler, lui cet homme mauvais, le plus mauvais d'entre tous mais peut importe, elle devait retrouver ses amis. Elle passa ainsi donc un pacte, il lui donnait la clé pour changer de monde mais en contre-partie elle ne pourrait plus revenir dans son monde à elle, ne plus revoir sa famille. Elle retourna chez elle et s'enferma dans sa chambre en pensant à ce pacte. Elle voulait sauver ses amis mais ne plus revoir sa famille, jamais? Cela lui semblait terrible. Il fallait qu'elle renonce à avoir une vie normale, à être protégée. Qui allait s'occuper d'elle maintenant? Personne et c'est cela qui l'effrayait le plus. Elle qui ne laissait jamais ses émotions prendre le dessus fondit en larmes.
Alice pensa alors à sa famille, qui l'avait enfermée dans un asile et prise pour une folle.

Alors elle prit cette décision qui changera sa vie à jamais, elle avait choisi. Car malgré son amour pour sa famille elle ne pouvait s'empêcher de penser à es amis et au Chapelier, seuls, perdus quelque part, eux qui ne connaissaient que le monde des merveilles. Elle devait les trouver. Elle se rendit dans son jardin et cria du plus fort qu'elle pouvait: "J'accepte....j'accepte le marché".
Elle ferma les yeux quant un brouillard épais l'entoura. Et elle se retrouva projeter sur une route en pleine nuit.


Et c'est ainsi que se termine cette histoire, enfin plutôt c'est un chapitre qui se termine et un autre qui commence. Un autre dans un monde totalement différent pour Alice, elle qui débarque du XIXème pour trouver son Chapelier Fou.
La voilà débarquant dans cette nouvelle vie, une belle et jeune demoiselle âgée de 24 ans face au XXIème siècle, ne connaissant rien à cette modernité, aimant le thé et un homme fou.

J'adore le contexte et j'ai craqué sur Alice
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Félicitation!