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Clarence Kergoat

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AuteurMessage

Clarence Kergoat

Clarence Kergoat

Double-Compte : Willy, Haigha & Alan
Identité du conte : Aller, je vous laisse deviner.
Crédits : Kate Nolan
Avatar : Hugh Laurie
Messages : 64
Date d'inscription : 06/05/2015

MessageSujet: Clarence Kergoat Clarence Kergoat EmptyJeu 7 Mai - 1:57

Clarence Kergoat
 
Stars, hide your fires; Let not light see my black and deep desires.


 

 
Nom complet
Clarence Yann Kergoat (dit Ramble)
 
Âge & anniversaire
48 ans ; 11 Juillet 1967
 
Sexe & Orientation sexuelle
Homme hétérosexuel
 
Libre ou en couple ? ;
Divorcé par contre allez savoir de qui
 
Identité(s) de conte(s);
La Bête (la Belle & la Bête) + un truc avec des miroirs et une petite allusion aux musiciens de Brême quoi ? T'es pas content ? Alors va-t-en
 
Groupe, métier & race
Oui... alors c'est compliqué. Je crois que mon métier principal c'est d'être porte-monnaie chanteur. Ouaip, t'as bien entendu. Porte-monnaie chanteur et prof de musique à mes heures. Sinon je suis à Brant et pour la race je suis humain. Enfin... avant c'était plus ou moins.
 
Avatar
Hugh Laurie
 

  Description

Clarence est un homme comme vous et moi. Bon d'accord, nous ne sommes peut-être pas tous homme homme, mais je voulais dire homme dans le sens où il a deux bras, deux jambes, une tête et tout ce qui va avec. Après c'est aussi un homme dans le sens commun du terme, avec une barbe de temps à autre, une taille moyenne pour un homme, sans oublier de quoi faire une fierté dans le pantalon. Mais bon, la fierté elle est partout, elle déborde de chaque centimètre carré de son corps. Elle cingle au vent, tranche la confiance, rabaisse les certitudes, remet en cause les vérités et ne s'arrête pas avant d'avoir vaincue. C'est comme ça, c'est inné et il ne la range jamais... La fierté on est d'accord.
Mais où est-ce que je vous entraine ? A m'entendre on croirait qu'il est le premier des vantards, le plus terrible des machos que la ville ait portée ; alors qu'il n'en est rien - bon, un peu, mais pas trop. Clarence est fier, parfois entêté, souvent le genre à sauter droit dans la mêlée, colérique et gueulant fort, mais il est surtout... homme public. Qu'est-ce à dire ? Ramble est sociable, très sociable, quoiqu'un peu tatillons avec ses relations. Il ne tolérerait pas qu'on le trahisse ou qu'on lui manque de respect, ayez le malheur de le froisser et il ne vous le pardonnera jamais, mais on a rarement vu célébrité plus ouverte. Qu'il vous connaisse ou nom, par le biais de ses relations ou juste passant dans la rue, il vous verra toujours en premier lieu du point de vue positif. Tout le monde à sa chance jusqu'à ce que chacun la perde. Il ne refuse jamais de signer un autographe et fera même mieux que cela en vous invitant à manger avec lui si le restaurant n'est pas loin et que midi sonne. C'est cette proximité décomplexée associée à une forte tendance à dépenser son argent pour tout et surtout n'importe quoi qui font que l'on oublie souvent qu'il a été l'un des chanteurs et musiciens les plus fameux de son temps et l'est encore.
Il aime chanter, jouer du matin jusqu'au soir et partager son gout pour la musique. Il donne des cours à l'école supérieur, ayant une patience un peu trop limitée pour les petites classes, du moins c'est ce qu'il dit le plus souvent lorsque l'on lui demande ce qu'il fait. En réalité il se débrouille pour avoir très peu de cours dans la semaine. Pas plus de trois heures en moyenne et il lui arrive de faire moins, beaucoup moins. On dit souvent de lui qu'il est retourné à l'école pour pouvoir faire le mur comme au bon vieux temps. Mais quand le devoir le rappel et qu'il finit par s'enfermer derrière son piano avec ses élèves il fait des cours tout à fait hors du commun et passionnants. Des occasions rares et éphémères à ne pas manquer, tout comme ses concerts dans les restaurants et les bars.
Il y aurait de quoi parler des heures de cet homme là qui gagne à être connu autrement que par un nom sur le boitier d'un CD. Alors parlons peu et résumons bien. Passez dans la rue en journée, prenez le chemin vers les coins peuplés à heures de pointe, mais à moitié déserté lorsque tout le monde est partit travailler. Arrêtez-vous à une table au bord d'un café, asseyez vous sur un banc au bord de la place ou tendez l'oreille en passant devant l'hôpital, la maison de retraite ou tout autre endroit dans ce genre là et patientez. Vous finirez alors par voir venir un homme à première vue commun à tous les autres. Taille et carrure loin d'être extraordinaire, tenue décontractée, mais toujours soignée assortie à une barbe mal rasée. Il marchera d'un pas sûr, mais tranquille regardant la ville, ses pieds ou droit devant, avec ce quelque chose en plus des gens qui sont partout chez eux juste parce qu'ils savent mieux que vous comment marcher. Vous le verrez, une musique au bord des lèvres quand tout va bien, une rancœur terrible dans les yeux quand tout va mal. Il vous verra peut-être, dira bonjour s'il vous connait un peu, vous lancera un salut du chef s'il ne vous connait pas, viendra vous critiquer vif si vous ne lui revenez pas. Mais si vous n'êtes pas source d'une de ses colères et si vous décidez de lui parler alors vous resterez assis à votre chaise, sur votre banc, ou devant votre bâtiment jusqu'à ce que le ciel devienne noir de nuit et que le lieu désert soit remplit. Voici à quoi Clarence ressemble quand vous le croisez, mais n'oubliez pas que dans un monde de contraires, le meilleur peut toujours tourner au pire.
 


  Histoire


  Rample

Dans la petite cour arrière d'un château vivait le pire chien que le monde n'avait jamais connu. Il était aigris, critiquait tout de sa pâtée à la façon que le reste de sa meute avait de chasser, aboyait à toutes occasions et mordait au moins aussi souvent. Pourtant, en dépit de son terrible caractère, Rample était le chien préféré du souverain des lieux. Il n'y avait pas meilleur chasseur que lui, ni de meilleur leader et il savait se montrer loyal lorsque les occasions en valaient la peine, ce qui suffisait à lui accorder toute liberté de régner en parfait tyran sur l'arrière-cour.

Sur les Terres de Rample, chacun avait sa tâche. Les poules donnaient des oeufs, les oies engraissaient bien et le chat traquait les souris tant que les autres chiens ne se décidaient pas à chasser le chat. On pourrait croire que ce petit univers était un chaos à feu et à sang régit par une patte de fer, mais il n'en était rien. Le royal cabot veillait à ce que chacun obtienne sa part et que nul ne soit trop mal-traité par les laquais ou leurs voisins. Ne demandant en échange que la reconnaissance de ses crocs tranchants et la meilleure place au soleil comme partout. Rample était un chien à la fois craint et respecté et cela lui allait à merveilles, même si, plus d'une fois, il lui était arrivé de songer qu'il aurait fait un meilleur roi que le roi s'il avait été humain.

Rample avait un cousin. Un chien de quelques mois son ainé qui rêvait d'être musicien. Cela n'a l'air de rien, mais peut-être que si ce cousin n'avait pas été le sien, les choses auraient tournées d'une toute autre façon. Car sous ses airs aigris, notre cabot avait un coeur et lorsqu'il apprit que son parent avait fini par accomplir son rêve - plus ou moins - et trouver un foyer de maitre dans ce monde de bêtes, il n'arriva plus à penser à quoi que ce soit d'autre. Du matin jusqu'au soir, il ne rêvait que musique, voyages, découvertes et grands exploits, pour que lui aussi un jour soit digne d'être vu comme l'égal de tout homme. Mais bien malin celui qui aurait deviné ses pensées, car le terre à terre cabot savait bien que ces histoires là n'arrivent qu'une fois et qu'il est inutile de s'attarder sur ce que l'on aura jamais.

Pourtant. Un matin, Rample vit venir un homme qu'il ne connaissait pas. Ce n'était ni un laquais, ni un habitant du château, ni un paysan venu porter ses récoltes ou ses impôts, ni même un invité du roi qui se serait trompé de chemin. C'était un homme étrange, vêtu de manière soignée - quoique tout aussi étrangement - qui semblait flâner au hasard, mais se dirigea droit vers la petite cour. Là, il s'appuya contre un mur pour ne pas gêner le passage des marmitons qui jetaient les restes du dernier banquet sur la pile d'ordures, et se mit à observer avec attention, non pas les hommes occupés, mais les chiens qui paressaient à l'ombre en prévision d'une chasse au cerf blanc.

Rample n'appréciait pas les tire-au-flan et se doutait que cet étranger en était un de la pire espèce. Il décida donc d'aller lui grogner sa façon de penser sans perdre de temps. Montrant les crocs, le chien aboya de toute sa voix, demandant ce que l'homme voulait, pourquoi il ne partait pas et lui conseillant de partir. Mais l'étranger ne bougea pas. Bien au contraire. Il afficha un large sourire qui vexa on ne peu plus le cabot et sortit une pipe de sa poche. Ce ne fut qu'après l'avoir bourrée de tabac allumé et en avoir tiré quelques bouffées qu'il se décida à parler.

— Je cherche un homme. Un prince changé en chien par un sorcier il y a longtemps. Je sais où le trouver, mais ce n'est pas à côté. Cela te dirait de prendre sa place ?


Autant dire que Rample fut surprit de cette soudaine proposition et qu'un instant l'histoire de son cousin lui enflamma l'esprit, mais il retrouva bien vite son sang froid. Il n'était pas stupide, tout cela ne lui disait rien qu'y vaille. Il bondit en avant pour tenter de mordre cet importun mais une violente décharge dans la mâchoire le fit rebondir vers l'arrière sans qu'il ait pu l'effleurer. Mécontent, un croc fendu, l'animal recula, grognant.

— Allons monseigneur, ce n'est pas digne d'un futur prince, lança l'étranger avec un large sourire.

— Qui appelles-tu seigneur ? Il n'y a ici que des chiens prêts à te faire mordre la poussière. Et si tu sais où est celui que tu cherches pourquoi ne pas débarrasser le plancher et aller le trouver ? Serais-tu feignant ?

— Disons cela. Je pense surtout que n'importe quel chien ferait un meilleur roi que ce prince là et toi plus que les autres tu ne crois pas ? Ne t'es-tu jamais demandé tout ce que tu pourrais faire si tu avais visage et couronne ? Après tout, tu as eut le temps qu'il fallait pour les observer ; ces souverains et ces nobles. Tu as vu leurs erreurs et tu sais comment les corriger. Tu mérite ta chance et cela m'arrange.

Rample n'était toujours pas convaincu, mais après un moment, il finit par se laisser tenter. Ce n'était pas tous les jours que l'on pouvait accomplir ses rêves aussi décida-t-il de prendre exemple sur son cousin. Si un chien pouvait posséder une maison pourquoi n'aurait-il pas pu posséder un royaume ? Après tout, n'était-il pas le meilleur des chiens ? Cependant, l'animal resta prudent et demanda à pouvoir reprendre son ancienne vie si la tâche ne lui convenait pas. L'homme sourit encore et sortit de sa poche une étrange petite boulette de viande à la forte odeur de plantes.

— Dans ce cas mange ceci. Tu seras non seulement aussi humain que moi, mais tu possédera également des manières de roi. Tu n'auras aucun mal à te faire passer pour le prince. Je reviendrais dans trois ans voir comment tu te seras débrouillé et si ce jour-là tu as changé d'avis, nous en reparlerons.


— Qu'est-ce qui me dit que ce n'est pas du poison ? demanda Rample, sceptique.

— Pourquoi voudrais-je te rouler ? Ne te surestime pas, tu n'est qu'un chien. Si j'avais voulu te tuer il aurait suffit que j'aille demander à quelqu'un de t'acheter pour te laisser mourir de faim ou bien que je t'empoisonne pendant ton sommeil. Il y aurait eut bien des manières et celle-ci serait un peu trop compliquée pour que tu en vaille la peine. Mange donc ! Dans trois ans si notre affaire ne te plais pas tu pourras revenir en arrière. Qu'as-tu à perdre ?

Rample hésita une seconde, mais que vaut une meute de pattes cassée face à la promesse de royauté ? Aussi mangea-t-il et sa transformation fut terrible.


Le royaume du bout du monde

Les terres de la forêt enchantée étaient vastes et sans limites, mais le royaume vers lequel se dirigea l'homme était le plus reculé de tous, à la fois minuscule et immense, renommé et caché de tous. Il appartenait au roi Rose, surnom qui lui avait été donné en hommage aux trois roses qui ornaient le blason de sa maison. C'était un homme droit, mais impotent qui n'avait pour autre ambition que d'assurer la tranquillité de ses terres et de ses gens. Un homme que l'on ne voyait jamais à la guerre, qui ne quittait jamais ses jardins et n'entretenait jamais aucune relation avec l'extérieur autrement que par le biais d'intermédiaires et de courriers. Tout cela lui avait valut une fort mauvaise opinion de la part des autres seigneurs et beaucoup de monde l'appelait Roi Rose de face et Roi Pleutre lorsqu'il tournait le dos. Nombre également ne se seraient pas privés de l'humilier de face si son fils, Édouard, n'avait été son parfait opposé.
On l'appelait le Molosse depuis qu'il avait été victime d'un mauvais sort l'ayant temporairement changé en chien. C'était un homme fier et colérique, qui provoquait le respect et la crainte par de simples regards, mais aussi par sa capacité à hurler plus fort que n'importe qui. Il était connu pour ses grandes chasses, ses guerres et sa tendance à régler lui-même et de façon souvent violente les conflits qu'il avait avec les autres souverains. Si bien que fort peu de monde l'appréciait. Pourtant, c'était un homme juste, désireux de bien régir son royaume et d'une beauté certaine qui aurait eut de quoi fasciner bien des jeunes femmes. L'homme savait tout cela, et c'était le Molosse qu'il était venu voir.

Édouard se trouvait dans la salle du trône du château lorsque celui qu'il attendait entra. Cela faisant trois ans qu'il était prince. Trois ans, jour pour jour. Aussi lorsque l'homme entra, le Molosse bondit sur ses pieds et attendit avec impatience qu'il vienne à sa rencontre.

— Je le savais, lança-t-il aussitôt. Ton marché était une tromperie. Ces trois années de règne ont été une horreur ! J'ai appliqué tout ce que j'avais appris dans la cour de ma ferme, les choses y tournaient rond là-bas, mais ici personne ne me respecte, il faut constamment que je m'explique et tout le monde me craint.

— Et alors ? lança l'étranger. N'était-ce pas la même chose lorsque tu étais chien ? Tu devrais te sentir dans cette cour aussi bien que dans ta fosse à purin.

— N'insulte pas mon ancien foyer ! gronda le Molosse. Là-bas j'étais craint, mais aussi apprécié. Il est hors de question que je reste une année de plus seul dans ce monde d'ingrats et de voleurs !

— Allons... tempéra l'invité. Peut-être juge-tu la situation un peu trop vite. Dans le monde des hommes les choses sont un peu différentes que dans celui des bêtes, mais je t'assure que tu fais du bon travail. Ce royaume n'a jamais été aussi bien tenu et il pourrait bien devenir l'un des plus grand du monde. Peut-être as-tu juste besoin d'un guide pour vérifier ce que tes actes impliquent.

— Que veux-tu dire ?

— Si je te donnais un moyen de connaitre l'état d'esprit de tes sujets, un moyen pour voir lesquels de tes gestes te font grimper dans leur estime et lesquels te font haïr tu pourrais modifier ton comportement en conséquence et obtenir ce que tu désire.

— Tu ferais cela ? Comment ?!

— Grâce à ceci.

L'homme tira de sa veste un rosier pourvu d'une fleur plus rouge que le sang et couvert d'épines pourpres comme la rouille d'où pendaient une poignée de racines si parfaites et lisses qu'elles semblaient n'avoir jamais connues les affres de la terre.

— Plante ce rosier au pied de ton château. Il y poussera à mesure que le peuple appréciera ton royaume et chaque fois qu'une personne viendra sur tes terres sans désir d'en partir une rose s'offrira à toi. A l'inverse, si le peuple commence à perdre confiance en toi, le rosier se mourra. De cette façon tu saura quand tes actions plaisent et quand elles ne plaisent pas.

— Vraiment ? Mais qui me dit que cela m'aidera ? Peut-être que je ne pourrais que voir ce qui se passe et ne rien réussir à faire pour pouvoir changer les choses.

— C'est une possibilité, je ne peux pas te garantir que tu soit assez futé pour faire quoi que ce soit, mais je peux t'assurer que tu ne pourras bientôt plus te passer de ce rosier.

— Et si malgré mes efforts rien ne change et que je souhaite reprendre ma vie ?

— Alors nous ferons comme la première fois. Tu t'y essaiera durant trois années et je reviendrais. Maintenant décide toi, ma patience à ses limites. Je pourrais te retransformer en chien d'un simple claquement de doigts et l'affaire serait réglée.

Et pour appuyer ses dires, l'homme leva le bras, doigts croisés, près à s'executer. L'ancien Rample l'interrompit presque aussitôt.

— J'accepte. Cela vaut la peine d'essayer et je n'aime pas m'avouer vaincu, mais dit moi simplement, si une rose pousse pour toute personne qui souhaite rester ici, pourquoi y en a-t-il qu'une sur ton rosier et à qui correspond-t-elle ?


L'invité afficha un large sourire.

— Cela mon cher, tu le sauras bientôt.

Et sur ce, il laissa le rosier et partit, pour trois années de plus. Edouard récupéra le présent et se rendit devant le château pour y creuser un large trou, juste au pied des murs et l'y planter. Le soir même, la rose fana alors que, dans sa chambre, le roi mourrait.

L'ombre du monstre

Une année passa, puis une autre et puis trois. Peu à peu le rosier prospéra. Chaque jour, le nouveau roi venait le voir, regardait à quel point il avait grandit et combien de roses il portait. Elles étaient innombrables, d'un rouge si intense qu'aucun mot n'aurait sut le décrire. C'était un rouge semblable au sang qui s'agglomère à l'instant où il à été répandu en assez grande quantité pour former un épais voile, mais avant qu'il ne prenne des teintes brunes. C'était un rouge semblable au coeur d'un cerf que les chasseurs dépècent, à la viande fraiche que se disputaient les chiens dans leur vaste chenil. C'était un rouge plus intense que toutes les pommes de tous les arbres, que toutes les cerises et les fraises du potagers, que toutes les fleurs qui aient jamais poussées sous le vaste soleil. C'était un rouge semblable aux lèvres d'une femme que la froidure rougit sous la peintures de sa bouche. Un rouge semblable au visage d'un nouveau né bouffit par son premier cri, un rouge si rouge, que dans le royaume aucune autre chose que les fleurs du rosiers ne méritaient de porter cette couleur. A la troisième année, le rosier avait tant et si bien poussé qu'il recouvrait presque tous les murs du château et ses branches étaient si lourdes qu'elles formaient des arches fleuries en ployant jusqu'au sol.

De son côté, le vieux Rample, avait depuis longtemps oublié sa vie de chien. Il avait vieillit et prospéré, il avait eut une femme et avait eut avec elle une fille parfaite et adorable. Il était toujours craint pour ses colères et respecté de loin en tant que souverain, mais il était également aimé de ses sujets plus que n'importe quel seigneur et il était connu à travers tout le royaume que ceux qui visitaient le château du Roi Chien n'avaient qu'à y passer une nuit pour ne plus vouloir en partir. Édouard aurait voulu remercier l'homme à qui il devait tout cela, mais la troisième année s'acheva sans qu'il eut reçu la visite de son bienfaiteur et il en fut de même pour les cinq années suivantes.

Puis vint un jour, alors que l'histoire de son surnom et de son rosier commençait à s'effacer de sa mémoire, où Édouard vit venir un vieil aveugle dans le jardin royal. Ce dernier, si son regard éteint aux yeux blancs ne l'avait pas desservit, avait tout l'air de contempler les roses avec grand intérêt. Édouard vint à sa rencontre et lui demanda comment il avait put entrer et ce qu'il voulait. Le vieillard répondit simplement qu'il avait entendu parler du rosier du Roi Chien et qu'il souhaitait en offrir une rose à sa fille car il lui semblait avoir trouvé là le plus merveilleux cadeau qu'il pouvait lui offrir. Grâce au rosier, Édouard avait beaucoup changé. Là où, quelques années plus tôt, il aurait refusé aussitôt, il se mit d'abord à négocier, proposant joyaux et or, robes et fortunes, mais l'aveugle refusa poliment. C'était une rose qu'il voulait. Alors le roi accepta, choisit une rose ni trop belle ni trop grande qui poussait presque au coeur du rosier, une que personne ne voyait et qui n'avait sans doute pas d'importance. Il la cueillit et l'offrit à l'aveugle qui le remercia grandement avant de s'en aller.

Le soir venu, la princesse était morte.

Édouard ne mit pas longtemps à comprendre que la rose qu'il avait coupée et offerte à l'aveugle était celle de sa fille, que c'était ce simple geste qui l'avait tué. Il ne se le pardonna jamais et sa femme encore moins que lui le jour où il lui raconta ce qui s'était passée. La jeune femme, prise d'une folie furieuse, se précipita un soir hors du château pour arracher à grandes poignées les branches et les fleurs du rosier, jusqu'à ce qu'on la retrouve au matin, couverte de coupures d'épines, allongée sur un tapis de pétales pourpres, avec une rose séchée posée sur son cœur. Elle affichait un si charmant sourire que le roi se refusa à l'enterrer et elle fut emmurée dans les fondations du château.
Dans sa folie, la reine avait arrachée des centaines de roses, tuant sur le même coup tous les invités présent au château. Naturelement, cela ne passa pas inaperçu et, lorsque les familles des défunts vinrent les ramener dans leurs propres royaumes, il commença à courir des rumeurs au château disant que c'était le roi qui les avait assassiné pour éviter d'avoir à partager ses terres avec d'autres principautés. De simple bruit de couloir, la rumeur fit bientôt le tour de la province et le peuple commença à perdre confiance en son souverain.

Impuissant face aux croyances, Édouard ne tarda pas à voir le rosier perdre ses pétales un à un et il devint bientôt quotidien de retrouver des morts dans le château. Plus il y avait de morts, moins les habitants du château respectaient leur rois, plus les roses mourraient et plus il y avait de mort. Le vieux Rample ne savait plus quoi faire. Il priait nuit et jour pour que les choses s'arrange et il pria jusqu'à ce que sa foi s'éteigne. Ce fut une semaine plus tard que le diable revint.

L'inconnu à la source de ses malheurs apparut un jour assit sur le trône du roi Chien, occupé à fumer alors que les corps s'entassaient devant les fenêtres pour être emmenés à la fosse commune. Dès qu'il le vit, Édouard oublia toutes manière pour laisser parler la rage de Rample. Mais là encore, alors qu'il avait agrippé l'homme par le col et s’apprêtait à lui donner un coup de poing, un choc soudain le projeta en arrière, lui laissant le bras endoloris jusqu'à l'épaule.

— C'est de votre faute ! hurla Édouard. Ils sont morts par votre faute ! Vous n'êtes qu'une !

— Oh là ! coupa l'autre en réajustant sa veste. Pas de mots que tu pourrais regretter. Je pourrais me vexer et ne pas te proposer de marcher.

— Allez au diable avec vos contrat !

Pour toute réponse, l'intrus ricana, fini d'ajuster sa tenue et récupéra sa pipe tombée dans la mêlée pour la nettoyer.

— Si je ne m'abuse, ce n'est pas moi qui ait coupé la première rose, fit-il. Que peux-tu me reprocher ? Tu étais prévenu de ce qui se passait lorsque les fleurs mourraient.

— Quoi ?! Vous ne m'avez jamais prévenu !

— Oh que si. Une fleur, un roi, elle fane, il meurt. C'était on ne peut plus clair. Dommage pour toi que tu ne soit pas assez observateur.

— Vous avez tué mon père ?! s'étrangla Edouard.

— Détends-toi voyons, ce n'était même pas un membre de ta famille. Et puis ce n'est pas moi. Je veux bien être doué je ne sais pas encore provoquer des maladies du cœur. Les accélérer en revanche, c'est une autre histoire, mais là n'est pas le sujet.

— Et ma femme ? C'est vous qui l'avez tué ? Et ma fille ? C'était vous l'aveugle ?

— Perspicace le bon chien, mais là encore tu n'as qu'une moitié de vérité. Je n'ai pas tué ta femme. Je l'ai juste aidé à trouver sa rose et présenté les choses de façon un peu plus poétiques. Quand à l'aveugle, je crois que tu l'étais encore plus que moi à ce moment là et je t'ai laissé choisir qu'elle rose cueuillir. Quel dommage, tu m'aurais donné la plus belle, tu n'aurais eut qu'à pleurer la vieille mère de ton valet de pieds. La vie est d'une tristesse... Mais assez parlé de ce que j'ai fait, parlons donc de ce qu'il me reste à faire.
Il ralluma sa pipe, tirant une longue et profonde bouffée avant de recracher un épais nuage noir qui glissa autour de son visage l'air d'assombrir à lui seul l'ensemble de la pièce.

— Et que comptez-vous faire encore ?

— Mais qu'elle question ! Sauver ton peuple pardi !

— Comment ?

— Très simplement, même si le problème est complexe. Car vois-tu, je pourrais essayer de retirer le rosier. Mais si je faisais cela, tout le monde, toi compris, mourrait. Il va donc falloir régler les choses différemment. Traiter les choses à la racine si j'ose dire.

— Cesse donc ton charabia et viens-en aux faits !

— Je vais faire en sorte que chacun en ce château cesse de penser du mal de toi.

S'en suivit un long silence avant que Rample ne reprenne la parole.

— Comment ?

— Quoi ? Tu veux des détails techniques maintenant ?

— Ne jouez pas à ça avec moi !

— Je crois que je joue déjà depuis un moment... mais puisque tu m'as bien amusé je veux bien te répondre. Vois-tu, il est impossible de forcer qui que ce soit à penser quoi que ce soit. Sinon je t'aurais proposé cette solution sans avoir besoin de t'offrir ce maudit rosier. En revanche, il n'est pas si difficile d'empêcher des personnes de penser ou, du moins, de les ralentir.

— Comment ?

— Tout comme pour ta femme, il suffit qu'ils meurent.

— Mais que raconte-tu ?! Tu veux sauver mon peuple en le tuant ?!

L'homme leva les yeux au ciel.

— Bien sûr que non. Il faudrait être aussi idiot qu'un cabot pour proposer cela. Ce que je compte faire c'est changer tout ton peuple en pierre. A vrai dire, c'est ce que je suis en train de faire. J'ai versé dans l'eau une pincée de fantaisie dont j'ai le secret. Tous ceux qui en boiront seront changés en pierre. Il me semble d'ailleurs que déjà la moitié de tes sujets sont hors de danger. Car, les pierres ont des pensées ralenties vois-tu. Des jugements affaiblis. Il leur faut des siècles avant de se dire que l'érosion devrait être ralentie et elles un caillou ne sait qu'on l'a déplacé qu'après bien des millénaires. Tes sujets mettront donc une éternité à comprendre quel demeuré tu fais et tant qu'ils n'arriveront pas à cette conclusion, le rosier ne mourra pas. Simple non ?

— Mais que ferais-je d'un peuple de pierres ?

— Alors là je n'en sais rien, ce que tu voudras. Tu n'auras qu'à trouver une idée pour qu'ils oublient tous les morts que tu as provoqués. Murmure leur d'autres vérités plus douces pour qu'ils te pardonnent. Les pierres sont lentes mais pas sourdes. Non, le vrai problème que tu devras te poser est celui de l'entretien du rosier. Car s'il n'est pas rafraichit de pensées nouvelles il finira par dépérir par les fondements et tu te retrouva avec une collection de statues décoratives et un roncier pourri dans l'arrière-cour.


— Comment puis-je m'assurer que le rosier ne dépérisse pas ?

— En l’arrosant bien sûr.

— Avec quoi ? De l'eau ? Tu veux que je le change en pierre lui aussi ?


— Oh non ! L'eau est bien trop vulgaire. Non, un rosier comme celui-ci, doit être nourri par rien de moins que des cendres ou du sang.

— Des cendres ? Du sang ? Mais de quoi parles-tu ? Et où veux-tu que je trouve ça ?

— N'importe où. Rats, souris, biches, hommes, femmes, enfants... N'importe quel sang fera son effet en dehors du tiens, mais plus la bête à qui il appartient sera proche d'un humain plus son effet durera. Quand à la cendre, si tu peux te contenter de bruler quelques arbres, il n'est rien de mieux que de la cendre d'âme. Cette cendre je pense que c'est de toi que tu la tirera, tu es trop honnête pour la puiser ailleurs. Donne au rosier une part de chacun de manière à ce que le sol à ses pieds reste toujours dur comme la pierre et il vivra aussi longtemps que les statues.

— Et moi alors ? Comment puis-je faire pour m'assurer d'avoir sang et cendre et comment vivre si l'eau que je bois me transforme en pierre ? Que se passera-t-il lorsque je mourrais ? Quel moyen aurais-je de ramener mon peuple à la vie ?

— Pff, tant de questions. Pour l'eau tu pourras puiser l'eau du puits qui est dans la cour de la cuisine de ton château, elle est pure. Ne bois que celle-ci. Pour ce qui est de mourir je te lancerai un sort qui te fera vivre aussi longtemps que nécessaire et te permettra de trouver sang et cendre plus facilement. Ne suis-je pas bon prince ? Quand à rompre le charme, il te faudra trouver une jeune fille capable de t'aimer pour ce que tu seras. Seul un amour pur et sincère aura le pouvoir de redonner à ton royaume son faste d'origine. Trouve une belle qui fasse pousser dans le rosier une nouvelle fleur plus éclatante que toutes les autres et alors ton peuple et ton royaume retrouvera la vie qu'il a perdu. Le marché est conclus ?

Édouard n'avait guère le choix. Aussi signa-t-il le contrat que lui offrit l'inconnu. L'affaire terminée, l'autre empocha le rouleau et vida sa pipe sur le plancher, éteignant les cendres du talon.

— Rends-toi dans ta chambre, tu y trouveras une fiole. Bois ce qu'elle contient et tu obtiendras ce dont tu as besoin.

La Belle et la Bête

Mille jours et mille nuits passèrent dans le château sans que nul ne retrouve jamais le royaume du Roi Chien, mais beaucoup d'histoires courraient de part le monde à son sujet. On le disait caché au plus profond de la forêt, dissimulé par des sorts que seuls des mots secrets pouvaient révéler. On le disait vide de toute vie, seulement peuplé de statues. On le disait surtout le repère d'une Bête cruelle et sans âme qui tuait chaque soir de pleine lune douze enfants, femmes et hommes, tous malades ou infirmes. Mais ce que nul ne savait c'était que la Bête avait été.

Rample regarda par la fenêtre du château. Il y avait fort longtemps qu'il n'avait plus entendu son nom. Il guettait par dessus les arbres les dernières lueurs du jour. Au pied de son château, le rosier était immense, si vaste et dense qu'il formait un long labyrinthe. Ses lourdes branches ployaient jusqu'au sol formant des murs de ronces impénétrables d'où s'échappait parfois l'éclat d'une rose d'un rouge si intense qu'il semblait plus noir que la nuit et plus mat que la cire. On aurait cru le labyrinthe fait de cent rosiers, pourtant il n'avait qu'un seul pied, large comme un tronc d'arbre, poussant sous la fenêtre où se trouvait la Bête. Un pied qui avait fendu la muraille du château et dont les racines s'enfonçaient si loin sous terre et formaient de tels nœuds qu'il était impossible de creuser le sol, par ailleurs plus dur que le diamant. Les racines s'infiltraient partout dans les fondations du château, ornaient les plafonds des caves et hérissaient les murs des cachots de piquants couleur de rouilles.

Ce soir là, la porte était ouverte et le chemin tracé. Comme tous les soirs, la Bête attendait. Cette fois, il pourrait aller au-delà des frontières de son royaume, chercher dans d'autres villages que les siens de quoi assouvir la soif de sang qui attisait sa malédiction. Comme tous les soirs, la transformation commençait. Les dernières lueurs s'éteignaient à l'horizon. Sur la peau du monstre noyée dans l'ombre commença à pousser une fourrure pâle. Il crispa les mains sur le linteau tandis que ses ongles noircissaient et s'allongeaient, devenant aussi durs que des griffes de fer. La Bête s'efforça de rester droite, de regarder la porte de son château, mais bientôt la douleur fut trop vive.

Le corps maigre du vieil homme se boursouffla et gonfla jusqu'à faire craquer ses os et sa peau. Son dos se couvrit d'une épaisse toison d'argent aux reflets d'or alors que ses membres s'enflaient de tendons et de nerfs taillés pour courir et tuer. Le monstre dressa la tête, sa mâchoire élargit plantée de crocs aussi épais que des poignards et plus éclatants que la lune. Seuls ses yeux restèrent humain, cercles de tristesse dans un visage difforme qu'aucune autre bête n'aurait pu partager. Il se dressa, soufflant une haleine lourde et humide de ses naseaux. Dans le monde au-delà de ses terres la lune était pleine. Ce soir là il irait par delà ses frontières. Traquer à travers les fermes de quoi puiser du sang jusqu'à ce que ses mains fument de son âme en poussière.

Mais le pas lourd d'un homme perdu épargnerait ce soir là, pour la première lune depuis mille ans, douze femmes, hommes et enfants.

He's name is Ramble

"Clarence Yann Kergoat dit Ramble né le 11 Juillet 1965 à Brant en Bretagne est un chanteur, interprète, musicien et compositeur français ayant interrompu sa carrière en 2005.
Principalement connu pour ses réinterprétations à succès de grands morceaux du jazz et ses nombreuses compositions anglophones comme "Day of the Asilyum", "Mr Piperwatts", "Tin Truble" et "Blackhare's miror". Il est également l'auteur du clip "Maintenant ou jamais" réutilisé dans de nombreuses publicités et lignes de grandes surfaces. Nominé pour de nombreux prix, il obtient un disque d'or en 1992 et un de platine en 1994.

Biographie
Clarence Kergoat  est né et a grandit dans une ville bretonne nommée Brant avant de partir pour Paris à l'âge de vingt ans puis New York en 1987 où il monta son premier groupe. C'est en jouant dans les bar de Brooklyn qu'il prend le nom de Ramble. Malgré la concurrence il parvient à percer assez facilement dans le domaine musical grâce à ses compositions originales mêlant jazz et inspirations plus rythmiques, mais n'obtint de réelle reconnaissance qu'à partir de 1992. C'est lors de ses tournées qu'il rencontre et épouse Bella Michelli avec laquelle il divorcera en 1996 suite au scandale des tickets rouges.
En 2001 alors que ses dernières compositions sont un succès, il décide de changer d'orientation musicale, se concentrant sur la réinterprétation de morceaux de jazz. La vente de ses disques ainsi que ses droits d'auteurs notamment pour sa chanson "Maintenant ou jamais" réutilisée à des fins commerciales le classent alors parmi les deux cents personnalités les plus riches de France. Pourtant, il annonce en 2005 être fatigué des concerts et se retire de la scène afin de retourner dans sa ville natale pour enseigner la musique en école supérieure.

Carrière
Elève brillant dans sa jeunesse, il débuta des études de droit avant de tout quitter en 1985 à l'âge de vingt ans pour monter jusqu'à Paris et débuter une carrière de musicien. Il se produit dans divers restaurants, bar et boites avec quelques amis jusqu'à être repéré par un producteur qui l'aide à se lancer dans sa carrière. Commençant par interpréter des morceaux d'autres compositeurs, Clarence se fait peu à peu connaitre sans pour autant réussir à toucher un vaste public. En 1987, il part pour les Etats-Unis avec son groupe, dans l'intention de pouvoir chanter ses propres morceaux. C'est en jouant du jazz dans les mêmes lieux qu'il fréquentait à Paris qu'il finit par hériter du surnom de Ramble sous lequel il signera son premier contrat avec une maison de disque pour une dizaine de chansons qui lui permettra de sortir Eden Night. L'album marche relativement bien, même si le style détonne par rapport au courant de l'époque et Ramble débute une série de concerts à travers les Etats-Unis. Il sort Trick Treat Tales près de deux ans après son premier album puis enchaine avec Sur le fil où il mêle chansons anglophones et francophones. Ce nouvel album est un désastre qui manque de briser sa carrière. Il rencontre alors Bella Michelli, une impressario qui l'aide à remonter la pente et lui dédit Home of the moon qui demeure encore son plus grand succès.
Malheureusement, quelques années plus tard, alors qu'il vient d'obtenir ses premières récompenses musicales, la press révèle le scandal des tickets rouges. Ramble est accusé, perd le procès et manque de finir faucher jusqu'à ce qu'il soit prouvé que seule sa femme était impliquée. Blanchit après un long travail, il se fait plus discret et sort encore deux disques dont un étant une nouvelle tentative de mêler le français et l'anglais. Tentative qui sera bien plus réussit que la première puisque l'un des titres ; Maintenant ou jamais, sera reprit pour diverses publicités contribuant à la renommée de Ramble.
Néanmoins, ce dernier n'apprécia jamais qu'on utilise son art à des fins commerciales et changea littéralement de style musicale pour réinterpréter des morceaux de jazz qu'il compila dans un dernier album nommé Gold old Time. Il fit la tournée de ce nouvel album durant quatre ans avant d'annoncer en 2005 qu'il quittait la scène. Déjà son nom n'avait plus la même impacte qu'à l'époque de Home of the Moon, aussi n'eut-il aucun mal à se retirer discrètement. Désormais enseignant dans sa ville natale, il tient à garder sa tranquillité et a toujours refusé de donner toute information sur sa nouvelle vie.

Discographie
Eden Night
Trick Teat Tales
Sur le fil
Home of the moon
Miroir minor
Maintenant et...
Gold old time

Récompenses
1991 - Disque d'argent - Day of the Asylum
1992 - Disque d'or - Day of the Asylum
1993 - Disque d'argent - Mr Piperwatts
1993 - Prix de la personnalité musicale de l'année du Syndicat de la critique (nominé)
1994 - Disque de platine - Day of the Asylum
1997 - DjangodOr du musicien confirmé
2006 - Grand prix du disque produit en Bretagne (Titre honorifique)

Vie privée
Même si Ramble a toujours tout fait pour conserver sa vie privée, sa réputation de colérique et son indépendance l'ont toujours précédés et l'ont plus d'une fois empêché d'obtenir des contrats dans des maisons de disques. Son caractère fut également responsable de bien des désagréments avec la press et de critiques sévères.
Son mariage ainsi que son divorce ont été fortement médiatisés. Il a longtemps vécu aux Etats-Unis, mais est revenu s'installer en France à partir de 1996. Il n'a alors plus quitté le pays, en dehors de ses tournées mondiales.
Aujourd'hui reculé dans sa ville natale en Bretagne, il y mène une existence tout à fait coupée des feux médiatiques, mais plus d'une rumeur affirme qu'il serait encore à la composition d'un nouvel album.

wikipédia-reference"

— Alors ? Qu'est-ce que tu en penses ?

Clarence quitta des yeux l'ordinateur avec un grognement septique.

— Franchement Will, t'as bien fait de pas devenir journaliste.



 

  Et toi ?
Avis sur le forum?
lawl
 
T'as connu comment?
Par la poste, fichus prospectus.
 
Autre chose?
Absolument rien
 
Phrase du réglement
Auto-validé
 
Doubles-comptes
W.H H.H A.R (promis c'est le dernier je ferais plus de faux espoirs)   
 

  © Kinotto/Nightmare de Libre-Graph.
 


Dernière édition par Clarence Kergoat le Ven 8 Mai - 23:22, édité 4 fois
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Jack Schenel

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MessageSujet: Re: Clarence Kergoat Clarence Kergoat EmptyVen 8 Mai - 17:41

REBIENVENUE AJDKHASDAKSH kya

/me part se jeter un seau d'eau sur la tête

Enfin une Bête pour moi ** (bon vu le monde qui se bouscule au portillon aussi /hum/ )
Bonne fiche, hâte de voir la suite =D
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Clarence Kergoat

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MessageSujet: Re: Clarence Kergoat Clarence Kergoat EmptyVen 8 Mai - 23:11

Fini Yay
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Jack Schenel

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MessageSujet: Re: Clarence Kergoat Clarence Kergoat EmptySam 9 Mai - 12:52





Félicitation!


Bienvenue parmi nous!

My hadès elle est parfaite **
Enfin t'aurais fait n'importe quoi avec ma bête, j'aurais été contente donc bon sur ce point, rien à redire ^^ Bravo pour l'idée de la rose, superbement bien gérée ** Hâte de RP avec toi Yay

Alors, les étapes suivantes, passages plus ou moins agréables que voila


→ épreuve obligatoire des bottins, pour tout et n'importe quoi...! Courage, ce n'est pas très long! Les avatars, pour éviter que l'on te choppe la tête de ta grande méchante bête, les contes, au moins tu auras fais ta marque dans l'histoire, et enfin les métiers, on aura besoin de toi en ville!

→ ensuite, tout ce qui est demandes de Rps, de liens, des fiches pour se retrouver dans tout ça, ou encore demander quelque part ou vivre... On a tous besoin d'un chez-soit dans la vie! Quoi qu'il en soit, tout cela, c'est par ici. Et bien que ce soit long, on peut toujours s'amuser à ce moment!

→ et puis quelque chose d'important pour entretenir la vie du forum, viens voter aux Topsites, ça rapporte des sous, et enfin, viens Rp avec nous! Dance

Yay

Sur ce, bon séjour parmi nous! N'hésite pas à demander si tu à quoi que ce soit à savoir, et encore une fois, bienvenue!
(et je veux un RP °u° )









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